Vous débutez le piano, mais vous avez eu une mauvaise expérience avec le solfège ou tout simplement, vous n’avez pas envie d’en faire. Alors, pourquoi ne pas apprendre le piano sans solfège ? 

C’est vrai que le solfège demande des efforts, du travail et vous éloigne de votre envie première : jouer du piano.

Vous allez voir qu’entre « pas de solfège du tout » et « trop de solfège », se trouvent de multiples manières d’aborder le piano.

Ce qui est important, c’est d’abord de définir vos objectifs de la façon la plus large possible. 

Libérez vos rêves pianistiques. 

Imaginez vraiment l’endroit où vous voudriez être et comment vous vous voyez jouer dans le futur. N’excluez rien, pensez aux répertoires, aux styles qui vous passionnent, demandez-vous si vous rêvez d’improviser, de jouer de grandes pièces du répertoire classique, de faire des Jam dans un caveau de jazz, de vous accompagner en chantant, ou simplement de jouer seul au coin du feu. Tout est possible.

Souvent, on n’imagine pas de quoi on serait capable, on intègre des limites qui ne sont pas réelles. C’est pourquoi je vous invite à vous lâcher.

Pourquoi cette étape est-elle importante ?

Je vais utiliser la métaphore du voyage. Si vous devez vous rendre au coin de la rue, au bout de la ville, ou au bout du monde, vous ne pourrez le faire avec la même organisation, le même véhicule, le même matériel.

Si vous aimez voyager au hasard, sans connaître la destination du lendemain, si vous aimez voyager seul ou accompagné, si vous aimez dans un désert de sable ou les reliefs des montagnes, vous allez avoir des besoins différents. 

Plus vous allez anticiper et plus les chances de réussir votre voyage, seront grandes.

Pour le piano, ça veut dire quoi ?

Si vous sentez que la musique va être importante pour vous, que vous vous engagez dans un voyage qui pourra durer un bon moment, voire toute votre vie, il vous faut penser aux moyens que vous allez vous donner pour vous faire plaisir dans la durée. 

Par exemple, quand on débute, se pose la question de l’instrument. Acheter un piano très bas de gamme est la plupart du temps un mauvais calcul. 

– il ne sera pas plaisant à jouer

– si vous accrochez avec le piano, il faudra en changer, mais il sera invendable ou avec une grosse décote.

Pour l’apprentissage, c’est la même chose, vous devez choisir le plus tôt possible, l’approche qui va convenir à vos objectifs.

Arrive donc une question cruciale.

Jouer avec ou sans partition

Je le sais, la partition n’est pas toujours une bonne amie, car partition veut dire lecture et lecture veut dire solfège.

Et là, se trouve déjà une énorme confusion. En fait, le solfège n’a pas forcément à voir avec le fait de savoir lire ou écrire la musique. Le solfège est en réalité une méthode pour apprendre à lire et à écrire la musique. 

Depuis, d’autres approches ont été développées, j’en parlerai un peu plus loin.

À ce stade, vous devez vous demander si la musique que vous allez jouer, nécessite ou pas une partition.

Beaucoup de musiques se jouent sans et se transmettent à l’oral. Avec YouTube, vous pouvez aussi apprendre des musiques au piano juste en regardant les doigts de pianiste ou des touches qui s’allument.

On verra que cette méthode n’a pas que des avantages.

À quoi sert sert une partition ?

D’abord, quelle est le but d’une partition  ?

C’est de transmettre une œuvre. Grâce à elle, vous avez accès à des œuvres composées il y a plusieurs siècles et ça, c’est magique.

Au départ, elles étaient assez sommaires et servaient d’aide mémoire et laissaient beaucoup de place à l’interprétation.  

Avec le temps, l’écriture musicale est devenue plus sophistiquée et a permis de noter un grand nombre d’indications. Ça s’est fait au détriment de l’interprète qui a de moins en moins de liberté.

Le grand avantage de la partition, c’est qu’elle permet de gagner du temps. Au lieu de passer des années à mémoriser un répertoire, on peut simplement le lire. 

Savoir lire la musique, c’est avoir accès à des milliers d’œuvres musicales, c’est un trésor à votre disposition.

Ce que vous allez gagner en sachant lire une partition

En étant à l’aise avec le déchiffrage, vous serez capable de jouer une partition quasiment directement.

Alors qu’apprendre par imitation avec un tuto YouTube,  vous prendra toujours autant de temps, même des années plus tard.

Si vous projetez de jouer du jazz et des musiques improvisées, vous trouverez aussi des partitions. Par exemple, le realbook aide à se rappeler des mélodies et des accords.

Pour vous rappeler d’une phrase ou d’un enchaînement d’accords qui vous plaît, vous trouverez très pratique d’être capable de les noter.

En sachant lire une partition, vous accéderez à toute la théorie musicale et notamment l’harmonie.

En résumé, maîtriser la lecture n’est pas indispensable, mais c’est pratique.

Cela demande un entraînement qui peut sembler aride, surtout au piano qui utilise la clé de sol et la clé de fa simultanément.

Heureusement, vous n’êtes pas forcément obligés d’apprendre à lire la clé de sol et la clé de fa, cela va dépendre de vos objectifs.

Les 4  types de partitions

Les partitions de chanson

Ce sont les partitions les plus minimalistes. Vous y trouvez les paroles de la chanson et les accords.

Elles constituent un aide mémoire très basique qui vous donne une grande latitude dans le choix de votre accompagnement. Cet avantage est aussi son inconvénient. Pour produire de beaux accompagnements, il vous faudra beaucoup d’expériences.

Les partitions en clé de sol avec accords

Si vous avez envie de jouer des chansons ou des airs qui vous plaisent, de jouer des standards de jazz, de vous accompagner en chantant, c’est tout à fait possible de le faire sans connaître la clé de fa.

Il vous suffit d’apprendre la clé de sol pour la mélodie, puis d’apprendre la lecture des accords en lettres pour vous débrouiller. En plus, c’est créatif car vous allez ainsi pouvoir inventer vos propres formules d’accompagnements.

Les partitions de piano à deux portées

Les partitions classiques sont écrites avec deux clés simultanées :  la clé de sol et la clé de fa.

Dans ces partitions, vous êtes contraints de jouer les notes comme elles sont décidées par le compositeur ou l’arrangeur. L’avantage, c’est d’être sûr du résultat. L’inconvénient, c’est qu’elles laissent peu de place à la créativité.

Vous trouverez ce type de partitions dans d’autres styles tel que le jazz, la chanson ou la variété. Cela arrive quand vous voulez jouer des arrangements un peu ciselés.

Les partitions mixtes

Dans ces partitions, vous trouverez les deux clés, plus les chiffrages d’accords.

Elles sont utilisées dans des livres de théories musicales ou des arrangements. Le fait d’avoir les accords et les notes, permet de mieux comprendre ce que l’on joue et si on le souhaite d’apporter des modifications.

Vous les trouverez dans les musiques actuelles, mais pas en classique.

Comment choisir le type de partition pour débuter

À présent, vous pouvez faire vos choix en fonction de vos aspirations. Je vous conseille d’apprendre tout de suite à lire les partitions qui vous serviront plus tard. Je vais pour cela détailler un peu plus, les 4  types de partitions et les besoins qui vont avec.

Les partitions de chansons

Si votre objectif est de jouer les mélodies à l’oreille et de vous accompagner ou d’accompagner une voix, vous aurez besoin de vous entraîner à lire les accords anglo-saxons. Vous serez en mesure de jouer beaucoup de morceaux assez rapidement de manière basique.

Si vous voulez enrichir votre jeu, il faudra tout de même apprendre à jouer les accords à 3 sons (majeurs, mineurs, diminué). Puis, vous devrez apprendre à les transposer dans plusieurs tonalités, à les renverser et à les positionner de multiples manières.  

Sur ces accords, vous allez appliquer des formules d’accompagnements que vous pourrez enrichir avec l’expérience. Par exemple, vous débuterez avec un accord à la main gauche et la mélodie à la main droite, puis vous allez intégrer des arpèges et terminer en répartissant tout cela aux deux mains.

C’est un travail vraiment passionnant.

Pour moi, c’est un vrai plus pour un pianiste de savoir faire cela.  

Dans cette situation, vous n’aurez pas besoin de développer un niveau de lecture considérable. C’est parfait si vous avez une bonne oreille et si vous aimez inventer.

Les partitions en clé de sol avec accords

C’est le type de partition qui est le plus utilisé dans le jazz.

L’apprentissage de la clé de sol peut être assez rapide. En revanche pour jouer jazz, vous allez devoir vous investir beaucoup plus dans la lecture des accords qui sont plus nombreux et plus riches que dans la chanson. Ceci dit, s’ouvrent devant vous de grandes possibilités créatives.  

Cela dit, comme pour les partitions de chanson, le résultat final dépendra beaucoup de votre maîtrise harmonique, de votre oreille et de vos idées.

La lecture est un peu plus contraignante que pour les partitions de chanson à cause de la clé de sol et par la richesse des accords.

 

Les partitions à deux portées

Ce sont celles qui font le plus peur. La clé de fa est souvent un cauchemar. Il y a une raison à cela. 

Il n’est pas rare que les deux clés soient abordées séparément. Souvent, on passe plusieurs semaines sur la clé de sol avant d’introduire la clé de fa. Ça vient de l’époque du solfège où toutes sortes d’instrumentistes se retrouvaient dans la même classe.

Le souci avec cette manière d’apprendre les clés, c’est que vous serez toujours plus faible en clé de fa qu’en clé de sol.

Il est maintenant acquis que les pianistes doivent avoir une approche simultanée, c’est-à-dire apprendre à lire sur les deux portées simultanément.

Au début, c’est légèrement plus difficile. Mais rapidement, on gagne du temps.

L’avantage avec ce type de partition est que vous allez pouvoir jouer des musiques très qualitatives, sans passer des heures à comprendre l’harmonie. Le rendu final sera souvent meilleur qu’avec les partitions précédentes.

Le revers de la médaille de jouer sans comprendre et d’être limité dans sa créativité.

Un autre avantage que vous allez pouvoir puiser dans un grand répertoire qui comprend des partitions adaptées à tous les niveaux. De plus, vous allez engranger énormément de mouvements pianistiques, et accéder à une grande variété dans la manière d’aborder le piano.

Faites le bon choix

Si vous êtes sûrs de vous limiter à l’accompagnement de chanson ou à jouer des mélodies simples à la main droite avec des accords à la main gauche éventuellement arpégée, je vous conseille la méthode clé de sol + accord.

Elle n’est pas aussi simple qu’on pourrait le penser, mais au bout de quelques semaines ou mois, vous pourrez jouer des versions simplifiées de vos musiques favorites et vous faire plaisir.

Mais si vous sentez que vous aurez plus tard d’autres aspirations, de développer un jeu plus riche et ambitieux, voire d’improviser, je vous conseille une approche plus mixée.

Elle consisterait à tout apprendre en même temps. Ça peut faire peur au début, mais finalement, c’est surtout une histoire de pédagogie.

Quels sont les types de pédagogies ?

Maintenant que vous savez quel type de partitions vous correspond, interrogeons-nous sur la manière d’apprendre à lire et à écrire.

Le solfège est une méthode d’apprentissage

Le solfège est une méthode d’apprentissage de la théorie musicale basée sur des exercices hors contexte.

Pendant longtemps, pour sélectionner les élèves qui pouvaient entrer dans une classe de piano, il fallait passer une ou deux  années à étudier le solfège avant d’accéder à l’instrument.

Cette façon de faire était évidemment déprimante. Mais elle avait l’avantage de former des techniciens très performants [au-delà du phénomène de sélection]. Les savoirs étaient extrêmement automatisés, un peu comme des machines.

La formation musicale a remplacé le solfège

Depuis, l’apprentissage s’est transformé. Le solfège est devenu formation musicale. Cette fois-ci, les cours se font autour de musique réelle et même parfois, avec les instruments dans la classe. Ce sont des cours beaucoup plus intéressants et agréables.

L’inconvénient [et ça a été mon expérience], c’est que ce type d’enseignement ne met pas en place des automatismes solides. Ce n’est pas un gros souci pour une pratique loisir, mais si l’aventure vous amenait plus loin, vous pourriez déchanter.

Mes aventures dans la vraie vie de musicien

J’étais dans une classe de formation musicale au conservatoire. Je n’étais pas le meilleur, mais je me débrouillais. Je m’ennuyais pas mal aussi. J’ai le souvenir d’avoir été recruté dans un groupe de musique antillaise à cette époque. Là-bas, pas de partition bien sûr. Pas non plus d’accords très complexes. Pourtant, j’ai ramé pour arriver à jouer sans partition. Mon oreille n’était pas suffisamment aguerrie pour trouver rapidement les accords joués par le bassiste et le guitariste.

Après plusieurs années de formation musicale, je pensais avoir un bien meilleur niveau.

Cette petite claque a été bénéfique. Mais j’en ai eu une seconde à la fac de musicologie. Je suis tombé sur un prof de solfège à l’ancienne qui nous faisait passer un par un en début de cours, devant tout le monde pour tester notre oreille. C’était très stressant et franchement, ce n’est pas une pédagogie que je recommande. Mais comme à l’époque, mon ambition était de devenir professionnel, ce fut une étape indispensable.

Résultat, malgré mon diplôme de fin d’étude au conservatoire, je me suis retrouvé dans le niveau débutant.

Pardon aux profs de FM si vous me lisez, je vous aime et ne critique pas votre travail. Je fais juste le constat que parfois, cet apprentissage ne prépare pas forcément à la réalité du terrain des musiques actuelles, au jazz, à l’accompagnement de chanson, etc.

Dans cette réalité [autre que celle de la musique classique], on a besoin de certaisn types d’automatismes de terrain, qu’on n’apprend pas dans ces cours.

Comment j’aborde la question de la théorie musicale

À force de travailler et d’enseigner, je commence à trouver une voie qui me correspond et qui produit des résultats avec mes élèves.

J’en parle avec plus de précision dans cet article : Comment apprendre le piano.

Pour résumer, je mixe le meilleur des deux mondes. Les œuvres me servent la plupart du temps, de point de départ. À partir d’elle, je conçois et apprends à concevoir des exercices à effectuer avec une grande rigueur pour arriver à des automatismes. Pour développer les aspects créatifs, j’invite toujours à composer et à improviser.

C’est de cette manière que j’appréhende la question de la partition et de la lecture de note.

C’est la même chose avec la lecture. Si vous mettez en place rapidement une relation joyeuse entre écrit et instrument, vous gagnerez beaucoup de temps plus tard, car vous ne manquerez pas à un moment d’être intéressé par cette compétence.

Tout est une question de pédagogie et de dosage.

Attention à l’appel des sirènes

En ce moment, j’entends beaucoup de professeurs mettant en avant l’apprentissage du piano par les accords et la clé de sol. Ils jouent sur le dégout du solfège et la promesse de jouer très rapidement les musiques qui vous plaisent.

C’est vrai, vous allez assez vite jouer quelques mélodies que vous aimez avec des accompagnements basiques. Le souci est que si vos rêves de piano vont au-delà, vous allez partir avec de mauvaises bases.

Pourtant, ce sont des compétences très utiles et même indispensables pour les pianistes de notre époque, j’en suis persuadé. Vous le voyez sur mon blog et ma chaine, je suis à fond pour l’improvisation, les accords et la créativité. Pourtant, je ne mets pas de côté l’apprentissage de la théorie et de la lecture.

C’est une erreur de penser que vous allez très rapidement, et avec qualité, jouer tout ce que vous voulez avec les partitions clé de sol plus accords.

En fait, il faut arrêter de cloisonner les apprentissages.  

Une méconnaissance des phases d’apprentissage

L’argument que j’entends en faveur de la méthode mélodie + accords, est que vous allez pouvoir, grâce à elle, pouvoir jouer rapidement des musiques connues. Plus tard, si ça vous intéresse et si vous en sentez le besoin, vous pourrez aborder la clé de fa.

Dis comme ça, oui, ça semble juste et pertinent. Je suis même assez d’accord avec le principe d’apprendre ce dont on a besoin, au moment où on en a besoin.

Mais il y a un hic.

Prenons l’exemple du piano. Pendant longtemps, on l’enseignait mains séparées, puis mains ensemble. Ce qui se passe dans ce cas, c’est que la compétence main gauche seule, puis main droite seule, ne vont pas automatiquement se transférer lors de l’apprentissage de la compétence mains ensembles.

Avec cette pédagogie, vous apprendrez d’abord la main droite d’un morceau, on va dire qu’il faudra 30’, puis la main gauche, ce qui va prendre 30’.

Ensuite, il faudra jouer mains ensemble. Combien de temps cela va prendre  ? On pourrait imaginer qu’en ayant travaillé les deux mains séparées, les deux vont bien se coordonner. Et bien non, car les circuits neuronaux que vous avez créés, servent à jouer mains séparées, pas mains ensemble. Il faut donc créer de nouvelles connexions et les créer, prend du temps car l’apprentissage se fait par la répétition.  

Donc, il faut rajouter un apprentissage mains ensemble de 20’ supplémentaires donc un total de 1  h  20.  

En prenant mains ensemble, cela vous aurait pris peut-être 45’

A moyen terme, c’est plus efficient de tout de suite apprendre les mains ensemble puis, de faire mains séparées pour approfondir certains passages ou régler certaines difficultés.

Décloisonner les apprentissages

Avant, on pensait que les apprentissages devaient se faire de façon cloisonnée. Les neurosciences nous apprennent que ce n’est pas le cas. À ce sujet, je vous conseille la lecture de l’excellent livre de Joseph Stordeur  : « Comprendre, apprendre, mémoriser ».

C’est vrai, pour l’apprentissage du piano, ça l’est aussi pour la lecture des notes.

En repoussant la lecture de la clé fa, vous vous exposez à des difficultés quand vous voudrez vous y mettre.

Mais si vous êtes quasiment sûrs de ne pas en avoir besoin, bien sûr, c’est OK.

Dans le même ordre d’idées, dans mon enseignement, j’ai tendance à tout de suite intégrer l’apprentissage de l’harmonie et de l’improvisation. Ainsi, les connexions se font bien plus facilement.

À force de vouloir tout séparer, de tout ranger dans des cases, ce sont les pianistes qui en pâtissent.

Et le problème est que, quand ils s’en rendent compte, il faudra encore plus de travail pour combler leurs lacunes. Et même souvent, ils ne trouveront jamais vraiment l’aisance qu’ils rêveraient d’avoir.  

Je le vois chez les musiciens classiques qui veulent se mettre à l’improvisation sur le tard, ou les pianistes qui lisent très mal et qui voudraient accéder à un répertoire plus étendu.

Conclusion

Si vos aspirations pianistiques profondes prévoient de lire des partitions, d’improviser et d’accompagner, il est préférable de tout apprendre en même temps. À moyen terme, ça sera le plus efficace et le plus rapide. Mais il faut le faire avec une pédagogie adaptée.

Pour s’épanouir pleinement, je pense que c’est un vrai plus de savoir lire les deux clés, les accords, savoir improviser un accompagnement ou une mélodie et surtout comprendre ce que l’on joue.

Mais ce n’est pas le choix de tout le monde bien sûr.

Mais je me dis qu’on ne sait jamais jusqu’où on va aller en musique et pour aller loin, ça sera une aide d’avoir posé des fondations solides.

Vous l’aurez compris, ma préférence va à un apprentissage global.

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